Lettre à M. Bruno Marchand, maire de Québec


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MONORAIL SUSPENDU
Québec

Le monorail suspendu de la COOP MGV

Et si on employait une meilleure technologie?

Il n’existe pas dans le monde un mode de transport plus structurant que celui que propose la COOP MGV.

Bonjour M. Marchand. Nous espérons que cette lettre vous parviendra directement, qu’elle n’aura pas été filtrée par votre personnel et que vous aurez l’occasion de la lire vous-même.

Pardonnez-moi de prendre quelques minutes de votre précieux temps pour vous parler une fois de plus du projet de monorail suspendu pour la ville de Québec.

M. Marchand, nous aimerions rappeler quelques faits concernant le mode de transport que propose la COOP MGV.

  1. Le monorail suspendu en mode urbain ne nécessite pratiquement pas de recherche et de développement. Ce système est déjà en opération depuis fort longtemps, plus de 120 ans dans le cas de Wuppertal, en Allemagne, en Chine et au Japon. Un monorail suspendu en mode urbain pourrait être installé aussi rapidement à Québec qu’un tramway.
    C’est uniquement le mode grande vitesse qui nécessite des études et le développement d’un prototype.
  2. Le monorail que propose la COOP MGV est un monorail suspendu. Ce n’est pas un monorail de type traditionnel, à cheval sur une grosse poutre de béton. C’est très important de faire cette distinction. Beaucoup d’intervenants entretiennent, volontairement ou pas, la confusion à ce sujet. Et les critiques de notre proposition s’en trouvent conséquemment parfois au mieux, inutiles ou non fondées, au pire, carrément de mauvaise foi.
    Les monorails suspendus sont beaucoup plus légers, esthétiques et flexibles que les monorails traditionnels à cheval sur une grosse poutre de béton. Et ce ne sont pas leurs seules qualités.
  3. Le coût de construction estimé au kilomètre du monorail suspendu inclut le coût des recherches, du développement et le banc d’essai. Donc, il n’y a pas lieu de s’inquiéter du coût du développement du monorail. Il est inclus dans le prix.
  4. La COOP MGV n’est pas un fabriquant de monorails, de trains ou d’autres modes de transports lourds. Elle supervise les études, le développement et fait la promotion du monorail suspendu. La fabrication des composantes et la construction du monorail sera faite par des entreprises spécialisées dans le domaine. Les entreprises comme Alstom Canada, SNC-Lavalin, Systra Canada, Keolis Canada, Lion Électrique, Bombardier, Novabus, pour ne nommer que celles-là, pourraient donc être appelées à contribuer à la fabrication du monorail. La COOP MGV ne cherche pas à supplanter ces entreprises, elle souhaite tout simplement leur faire fabriquer une meilleure technologie.
  5. Ce que fait, entre autres, la COOP MGV c’est de veiller à ce que les gouvernements et les décideurs publics choisissent la meilleure technologie et les conseiller pour les projets de transport déterminants des prochaines années au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde.
  6. Bouder la technologie du monorail suspendu c’est une position dommageable, parce que, entre autres, c’est priver le Québec et le Canada du développement d’une industrie qui pourrait non seulement offrir un système de transport d’avant-garde, mais aussi rapporter beaucoup de revenus et créer plusieurs emplois dans des domaines bien rémunérés.

Contrairement aux prétentions de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le SLR qu’elle a choisi pour le développement du REM à Montréal a de très faibles perspectives d’exportations. Il est trop lourd, trop massif, trop lent, trop bruyant, soumis aux intempéries et a un impact visuel trop important pour intéresser un marché extérieur au Québec.

En revanche, le monorail suspendu à grande vitesse (MGV) que propose la COOP MGV a d’excellentes perspectives d’exportations. Le monorail de la COOP MGV n’est même pas encore en fonction que déjà plusieurs pays comme le Liban, le Costa-Rica, la Belgique, les Émirats arabes unis, le Cameroun, ont approché la COOP MGV et se montrent plus qu’intéressés et impatients à développer ce système chez eux.
Qu’on pense uniquement à la perspective d’un MGV entre Montréal et New-York. Ce qui empêche la COOP MGV d’exporter son monorail suspendu c’est le manque d’intérêt pour son système ici même au Québec. Et c’est littéralement stupide et contre-productif.

La Coopérative de Solidarité du Monorail à Grande Vitesse (COOP MGV) existe depuis 2013. C’est la première coopérative dédiée, dès le départ, à la recherche et au développement d’une nouvelle technologie!

Monorail autoroute des Laurentides

NON, c’est faux,

le tramway de la COOP MGV n’endommagera pas l’aspect patrimonial de la ville de Québec. La COOP MGV a autant de respect et d’amour pour la beauté incomparable de la vieille Ville que n’importe quel citoyen et il n’est pas question d’abîmer ce patrimoine historique.

Les circuits ne pénétreront pas dans cette enceinte. Même, le monorail suspendu aura moins d’impact que le tramway.

  1. Le monorail suspendu ne nécessite pas le retrait de voies de circulation.
  2. Le monorail suspendu n’entrave pas la circulation des véhicules, des piétons, des vélos, des animaux.
  3. Le monorail suspendu n’est pas entravé par la circulation des véhicules, des piétons, des vélos, des animaux.
  4. Les collisions sont impossibles.
  5. Le monorail suspendu ne nécessite pas la construction de tunnels. Il contourne ou passe par-dessus les obstacles.
  6. Le monorail suspendu peut gravir les mêmes pentes que n’importe quel autre véhicule routier. Ce qui n’est pas un mince avantage dans une ville comme Québec.
  7. Le monorail suspendu grâce à son rail confiné, est à l’abri de la neige, de la glace et des intempéries. Aucun déneigement n’est requis. Encore là, un gros avantage dans une ville nordique.
  8. Le monorail suspendu, grâce à sa motorisation sur pneumatique et son rail confiné, est beaucoup moins bruyant.
  9. Le monorail suspendu ne nécessite pas de rails au sol et de plateforme de béton. Seulement des pylônes à espace réguliers.
  10. Le monorail suspendu ne divise pas les quartiers ou le territoire.
  11. Le monorail ne nécessite pas ou nécessite très peu de déboisement ou d’expropriations.
  12. Le monorail suspendu ne nécessite pas de filage disgracieux, de caténaires et de pantographes.
  13. Et si tout cela n’était pas suffisant, le monorail suspendu est beaucoup moins cher que n’importe quel transport collectif sur rail.

Monorail dans la rue de la Couronne

De ce fait, le monorail suspendu, pour le même coût que le tramway, pourrait aussi joueur en plus le rôle de 3e lien en traversant le fleuve et en allant desservir la Ville de Lévis.

Il existe des monorails modernes suspendus en service dans plusieurs pays :

  • En Allemagne, outre Wuppertal, on retrouve des monorails à Dortmund, et Düsseldorf. Celui de Wuppertal est en opération depuis 1901, plus de 120 ans.
  • En Chine, il y a un monorail suspendu à Qingdao, et à Chengdu.
  • Et au Japon, à Shōnan, à Hiroshima, et à Chiba.
  • Des monorails suspendus sont aussi en développement en Russie.

La différence c’est que les navettes du monorail suspendu que propose la COOP MGV peuvent voyager entre les villes à la vitesse de 250 km/h, voire davantage, jouant le rôle de TGV beaucoup plus abordable et moins intrusif.

Et son réseau interurbain est totalement compatible avec son réseau urbain. Ses navettes peuvent circuler aussi bien d’un réseau à l’autre, à grande vitesse autant qu’en ville, à vitesse modérée, sans nécessiter aucune transition entre les deux réseaux.

Aucun autre mode de transport ne peut faire ça. Ni le TGV, ni le TGF, ni le SLR de la CDPQ (REM), ni les tramways, ni les métros.

Il n’existe pas dans le monde un mode de transport plus structurant que celui que propose la COOP MGV.

M. Marchand, on reconnaît les grands leaders par les décisions difficiles qu’ils prennent.
Aurez-vous la vision et le leadership nécessaire pour forcer les intervenants à brasser les cartes pour avoir en main un nouveau jeu? Cela fait plusieurs années qu’on discute du même système de transport à Québec. Le tramway et uniquement le tramway. Il est plus que temps de sortir de ce cercle vicieux.

Les travaux réalisés par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) et publiés en décembre 2010, établissaient avec une évaluation très prudente que les coûts de construction pour une première ligne de monorail à grande vitesse dans un milieu interurbain étaient à ce moment de l’ordre de 12 millions $ par kilomètre (études et développement du prototype compris). On peut avancer l’hypothèse, non moins prudente, d’un coût actualisé d’investissement en 2023 d’entre 20 et 35 millions $ par kilomètre. Ce coût demeure grandement inférieur aux coûts des autres systèmes de transport collectif sur rail actuels. C’est certainement 2 à 3 fois moins cher que l’évaluation actuelle du coût du TGV et probablement beaucoup moins.

Il faut d’urgence sortir des sentiers battus et rebattus

Qui pourrait refuser une offre pareille?

En optant pour la meilleure technologie, celle du monorail suspendu de la COOP MGV, on pourrait non seulement résoudre les problèmes de transport de la Ville de Québec, mais aussi entre Québec et Toronto, à un bien meilleur coût la question du 3e lien entre Lévis et Québec, tout en desservant la banlieue de Québec, l’Est, le Nord et la Rive-Sud de Montréal et leurs banlieues, ainsi que la Ville de Gatineau.

IL FAUT OSER L’AUDACE

Surtout, il est très important de le signaler, parlant de transport collectif il existe d’autres solutions que le seul modèle de référence : la France. On ne parle que de ce qui se fait en France. Comme si tout autre modèle, ailleurs dans le monde, soit n’existe pas, soit n’a aucune valeur ici.

Les monorails suspendus ne sont pas une utopie. Ils sont utilisés actuellement par des millions de passager·ère·s de différents pays développés. En 1967, nulle part en Amérique il n’existait de métro sur pneumatique, et pourtant le maire Drapeau a osé construire le métro sur pneumatique de Montréal.

Il faut impérativement que les décideur·euse·s publics s’intéressent à la solution la plus adaptée et la moins coûteuse pour le Québec.

Nous sommes d’accord avec vous, M. Marchand, nous devons choisir un mode de transport que nous avons les moyens de nous payer. Ce mode de transport existe. Et il est rapide et flexible. Il nous fera grandement plaisir d’en discuter avec vous et avec tous les autres décideurs publics.

Prenez le temps de relire le mémoire que nous avions présenté aux audiences publiques du BAPE en juillet 2020,

Entre temps, vous pouvez visionner nos vidéos en français et en anglais :
https://youtu.be/J02tIu6GkJo
https://youtu.be/Oh0H8LkMTgc

Merci beaucoup de votre attention.

René Gendron, secrétaire et responsable des communications pour la COOP MGV

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