Lettre à Infoman et au maire de Québec


bannière COOP-MGVDate : 2024-02-17 14:06
Pour : infoman@radio-canada.ca, mairie@ville.quebec.qc.ca

Bonjour Jean-René Dufort et M. Marchand,

M. Marchand, nous espérons que cette lettre vous parviendra directement, qu’elle n’aura pas été filtrée par votre personnel et que vous aurez l’occasion de la lire vous-même.

Jean-René, je n’ai pas pour habitude de tutoyer les gens que je ne connais pas personnellement, et encore, mais comme tout le monde semble vous tutoyer et vice-versa, je vais aussi te tutoyer.

Dans l’émission Infoman du 15 février dernier, tu as rencontré M. Marchand. Encore une fois. Tu es bien chanceux, nous n’avons jamais eu cette occasion. Même pas une seule fois. Il a sans doute du temps pour Infoman. Mais pas pour nous. Alors que s’il avait eu la bonne idée de nous rencontrer, nous lui aurions démontré que nous avions une façon en or de le sortir du bourbier financier dans lequel son tramway s’était enfoncé.

Dans l’émission Infoman du 15 février, le maire Marchand et toi avez convenus d’un commun accord qu’il n’y avait que 2 solutions dans le domaine du transport collectif : les tramways et les trains légers.

Deux solutions? Seulement deux? Vraiment?

Comment pouvez-vous affirmer sans sourciller une chose pareille?

Qu’un politicien, comme M. Marchand, ait un rapport particulier avec les faits et la vérité, ce n’est pas le premier. Loin de là.

Mais toi, Jean-René, voyons tu es un scientifique, un homme informé. Qui plus est, un animateur télé qui voudrait être reconnu comme journaliste. Tu dois bien savoir Jean-René qu’un journaliste doit présenter les faits. Tous les faits.

Ça fait un nombre incalculable de fois que nous écrivons à la Ville de Québec pour leur parler de notre solution. Nous l’avons fait du temps du maire Labeaume. Nous avons présenté un mémoire aux Audiences publiques du BAPE sur le tramway de Québec. Nous sommes allés témoigner aux Audiences publiques du BAPE sur le tramway de Québec.

Et nous avons communiqué avec Infoman à de multiples reprises.

Et vous affirmez qu’il n’y a que deux solutions?

C’est faux. Faux. Faux.

Que voulez-vous pour Québec? Un système de transport collectif moderne, intégré et structurant? Ou seulement un tramway?

À la COOP MGV, nous sommes entièrement d’accord pour un système de transport collectif. Mais nous croyons qu’il existe d’autres options qu’uniquement le tramway.

Aux dernières nouvelles, le tramway coûtera entre 8,4 milliards $ (selon M. Marchand) et 12 milliards $ selon plusieurs experts. Ce qui signifie que pour une longueur de 19,3 km, le tramway coûtera entre 435 millions $/km et 621 millions$/km. Alors que le monorail de la COOP MGV coûterait entre 25 et 35 millions$/km. Recherche et développement inclus.

Savez-vous que des monorails suspendus sont en opération dans plusieurs villes importantes du monde? Maintenant. Tous les jours. Celui de Wuppertal en Allemagne est en opération quotidienne depuis plus de 120 ans.

Ou vous choisissez de l’ignorer?

En Allemagne, outre Wuppertal, on retrouve des monorails à Dortmund, et Düsseldorf. En Chine, il y a un monorail suspendu à Qingdao, à Chengdu et depuis peu, à Wuhan.

Et au Japon, à Shōnan, à Hiroshima et à Chiba.

Des monorails suspendus sont aussi en développement en Russie.

Les monorails suspendus en mode urbain ne nécessitent pas de recherche et de développement. Ils sont déjà en service ailleurs dans le monde. Un monorail suspendu en mode urbain pourrait être installé aussi rapidement à Québec qu’un tramway.

S’il y a des ingénieurs ou des spécialistes qui vous disent que les monorails suspendus sont une chimère, une utopie, payez-leur de ce pas un petit stage dans les villes énumérées.

Et toi Jean-René, il serait peut-être temps que tu ailles faire des tournages à Wuhan, Wuppertal, Dortmund, etc.

C’est uniquement le mode grande vitesse qui nécessite des études et le développement d’un prototype. Mais ce n’est pas de ça dont nous parlons aujourd’hui. On verra cela quand il sera temps.

monorailRueRLevesque

Le monorail de la COOP MGV fera faire un saut quantique au monde du transport collectif.

M. Marchand, pourquoi cet entêtement à vouloir dépenser des milliards $ quand il existe une solution encore beaucoup plus efficace et 10 fois moins cher?

Pourquoi? Expliquez aux citoyens pourquoi vous refusez de discuter ou d’envisager l’option d’un monorail suspendu? Pourquoi cet entêtement?

Parce que Québec est une ville historique? Bien. Mais Wuppertal, Dortmund, Düsseldorf en Allemagne, ces trois villes n’ont aucune valeur patrimoniale? Pourquoi les Allemands sont heureux de bénéficier d’un mode de transport d’avant-garde et que les Québécois n’y auraient pas droit?

Il n’existe pas dans le monde un mode de transport plus intégré et plus structurant que celui que propose la COOP MGV.

  • Pas d’excavations
  • Pratiquement pas d’expropriations
  • Pas de coûteux tunnels
  • Il est à l’abri de la neige, de la glace et des intempéries
  • Le monorail suspendu ne nécessite pas le retrait de voies de circulation
  • Le monorail suspendu n’entrave pas la circulation des véhicules, des piétons, des vélos, des animaux
  • Le monorail suspendu n’est pas entravé par la circulation des véhicules, des piétons, des vélos, des animaux
  • Les collisions sont impossibles
  • Le monorail suspendu ne nécessite pas la construction de tunnels. Il contourne ou passe par-dessus les obstacles
  • Le monorail suspendu peut gravir les mêmes pentes que n’importe quel autre véhicule routier. Ce qui n’est pas un mince avantage dans une ville comme Québec.
  • De ce fait, les navettes du monorail peuvent descendre au niveau du sol pour éviter aux passagers d’avoir à emprunter des escaliers mécaniques ou des ascenseurs
  • Le monorail suspendu grâce à son rail confiné, est à l’abri de la neige, de la glace et des intempéries. Aucun déneigement n’est requis. Encore là, un gros avantage dans une ville nordique.
  • Le monorail suspendu, grâce à sa motorisation sur pneumatique et son rail confiné, est beaucoup moins bruyant.
  • Le monorail suspendu ne nécessite pas de rails au sol et de plateforme de béton. Seulement des pylônes à espace réguliers.
  • Le monorail suspendu ne divise pas les quartiers ou le territoire
  • Le monorail ne nécessite pas ou nécessite très peu de déboisement
  • Le monorail suspendu ne nécessite pas de filage disgracieux, de caténaires et de pantographes
  • Le monorail suspendu peut même jouer le rôle de 3e lien. Occasion unique de remplir une promesse électorale et d’économiser du même coup des milliards $
  • Et si tout cela n’était pas suffisant, le monorail suspendu est beaucoup moins cher que n’importe quel transport collectif sur rail

monorailRueCanardiere

Qu’est-ce qu’il vous faut pour vous convaincre? Qu’est-ce qu’il vous faut pour vous convaincre?

Nous vous offrons une solution en or et vous ne daignez même pas donner suite à notre proposition. Et vous osez affirmer qu’il n’y a pas d’autre solution que le tramway ou le train léger?

Nous avions déjà tout dit ça lors des audiences publiques du BAPE en 2021. Nous vous remettons notre mémoire en pièce jointe.

Le monorail que propose la COOP MGV est un monorail suspendu. Ce n’est pas un monorail de type traditionnel, à cheval sur une grosse poutre de béton. C’est très important de faire cette distinction. Beaucoup d’intervenants entretiennent, volontairement ou pas, la confusion à ce sujet. Et les critiques de notre proposition s’en trouvent conséquemment parfois au mieux, inutiles ou non fondées, au pire, carrément de mauvaise foi.

Les monorails suspendus sont beaucoup plus légers, esthétiques et flexibles que les monorails traditionnels à cheval sur une grosse poutre de béton. Et ce ne sont pas leurs seules qualités.

Le coût de construction estimé au kilomètre du monorail suspendu inclut le coût des recherches, du développement et le banc d’essai. Donc, il n’y a pas lieu de s’inquiéter du coût du développement du monorail. Il est inclus dans le prix.

Bouder la technologie du monorail suspendu c’est une position dommageable, parce que, entre autres, c’est priver le Québec et le Canada du développement d’une industrie qui pourrait non seulement offrir un système de transport d’avant-garde, mais aussi rapporter beaucoup de revenus et créer plusieurs emplois dans des domaines bien rémunérés.

Contrairement aux prétentions de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le SLR qu’elle a choisi pour le développement du REM à Montréal a de très faibles perspectives d’exportations. Il est trop lourd, trop massif, trop lent, trop bruyant, soumis aux intempéries et a un impact visuel trop important pour intéresser un marché extérieur au Québec.

En revanche, le monorail suspendu à grande vitesse (MGV) que propose la COOP MGV a d’excellentes perspectives d’exportations. Le monorail de la COOP MGV n’est même pas encore en fonction que déjà plusieurs pays comme le Liban, le Costa-Rica, la Belgique, les Émirats arabes unis, le Cameroun, ont approché la COOP MGV et se montrent plus qu’intéressés et impatients à développer ce système chez eux.

Qu’on pense uniquement à la perspective d’un MGV entre Montréal et New-York. Ce qui empêche la COOP MGV d’exporter son monorail suspendu c’est le manque d’intérêt pour son système ici même au Québec. Et c’est littéralement stupide et contre-productif.

M. Marchand, on reconnaît les grands leaders par les décisions difficiles qu’ils prennent, leur vision et leur audace.

Qui pourrait refuser une offre pareille?

IL FAUT OSER L’AUDACE

Il nous fera grandement plaisir d’en discuter avec vous et avec tous les autres décideurs publics.

Prenez le temps de relire le mémoire que nous avions présenté aux audiences publiques du BAPE en juillet 2020,

Lisez notre article : https://mgv.coop/fr/un-saut-quantique-dans-le-transport/

Entre temps, vous pouvez visionner nos vidéos en français et in ingliche :
https://youtu.be/J02tIu6GkJo
https://youtu.be/Oh0H8LkMTgc

Merci beaucoup de votre attention.

René Gendron, secrétaire et responsable des communications pour la
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