Le monorail suspendu de la COOP MGV est la solution
Le 9 novembre 2020, le BAPE a présenté son rapport sur le Projet de construction d’un tramway à Québec.
Le BAPE « considère que l’initiateur devrait procéder à une nouvelle analyse des options au projet permettant, le cas échéant, de développer un projet qui réponde davantage aux défis de mobilité sur le territoire, dans une perspective régionale. » Il recommande donc que le projet ne soit pas autorisé en l’état. Le BAPE invite la Ville de Québec à refaire ses devoirs et à analyser les autres modes de transport qui pourraient être utilisés au lieu du tramway.
Ce que reproche le BAPE c’est le manque de vision
Ce que dit le BAPE c’est que le tramway ne vise qu’un petit parcours de 22 kilomètres, alors que les besoins de transport se font sentir sur l’ensemble de la région de Québec, incluant la rive-sud.
Le 10 novembre, le gouvernement du Québec s’est rangé du côté du BAPE en refusant de donner son aval au projet de tramway sous sa forme actuelle. « Le gouvernement ne donnera pas son aval au projet » s’il n’y a pas une amélioration de la « desserte vers les banlieues », a déclaré le ministre des Transports, François Bonnardel.
La COOP MGV, en parfaite harmonie avec les groupes de citoyens et environnementaux, souscrit entièrement à l’aménagement d’un réseau de transport collectif structurant pour la ville de Québec. Loin d’être opposée au concept, elle croit simplement qu’il existe une meilleure solution, moins chère que le tramway.
La COOP MGV estime que son monorail urbain, tout en étant beaucoup moins coûteux que le tramway, est de loin le meilleur projet pour l’intégration au territoire. Un projet de monorail suspendu pourrait, avec les mêmes 3,3 milliards $ consacrés par les gouvernements fédéral et provincial au tramway de Québec, non seulement répondre aux besoins de la Ville de Québec sur un parcours de près de 100 km (soit 5 fois plus que les 22 km prévus), mais, pour la même somme, jouer aussi le rôle de 3e lien entre la rive sud et la rive nord et du même coup desservir la Ville de Lévis. Que désirer de plus? Qu’attendent les décideurs publics pour adopter le monorail suspendu?
La COOP MGV a à cœur l’impact visuel de son monorail
Ainsi, une des priorités de la COOP MGV est de protéger et conserver le caractère patrimonial exceptionnel de la ville de Québec. Il existe des solutions pour minimiser l’impact visuel des pylônes soutenant le monorail comme:
• la végétalisation des rails et des pylônes;
• l’abaissement de la navette au niveau du sol dans certains secteurs;
• longer des boulevards et autoroutes pour se fondre dans la morphologie naturelle du territoire;
• voire même aménager un monorail souterrain pour les parties de la ville les plus critiques.
La COOP MGV rappelle que son monorail urbain n’entrave pas la circulation au sol, ni ne retire aucune voie de circulation, qu’il élimine les risques de collision avec les piétons, les véhicules automobiles et la faune sauvage ou domestique et qu’il peut gravir de fortes dénivellations et ainsi passer facilement de la basse à la haute ville de Québec. Comme il circule en hauteur, le monorail ne nécessite pas de grands travaux de nivellement et d’excavation, mis à part la pose à intervalles réguliers de pylônes, ce qui n’implique pas, ou peu, d’expropriations ou l’abattage des arbres. De plus, le monorail peut s’arrimer aux grandes infrastructures existantes comme les ponts et les viaducs.
Alors que le tramway de Québec va nécessiter un déneigement assidu et le déglaçage des lignes électriques aériennes pour bien fonctionner l’hiver, le monorail urbain de la COOP MGV circule sur un rail en T inversé recouvert d’un dôme qui protège en tout temps les différents systèmes de motorisation et de roulement, en les tenant à l’abri des intempéries et de la neige.
Un réseau structurant digne de ce nom
Le monorail de la COOP MGV est non seulement structurant dans les centres urbains, mais l’est aussi pour le transport interurbain à grande vitesse. C’est un projet tout à fait innovateur, conçu, développé et réalisé par le Québec, ayant le potentiel d’élever et de rassembler la nation québécoise à travers un grand projet de société créateur d’emplois de qualité.
Non, la COOP MGV n’a pas de monorail suspendu en service à l’heure actuelle. Mais des monorails de ce type il y en a à plusieurs endroits dans le monde, en Chine, au Japon et en Allemagne. Il y en a même un qui est en service depuis plus de 100 ans à Wuppertal. Ce que propose la COOP MGV est une version améliorée de tous ces systèmes. Dans les années 60, il n’existait pas non plus de métro sur pneumatique à Montréal, ni ailleurs en Amérique.
Ce projet a pour ambition de revoir notre approche au transport, de révolutionner notre relation au territoire et de créer des liens vivants et durables entre les habitants partageant ce territoire, tout en contribuant à diminuer grandement les émissions québécoises de GES associées au secteur du transport.
Tout ce qui manque pour le réaliser c’est une volonté politique, alimentée par un esprit visionnaire et un minimum d’audace… en anglais on dit : « Think outside the box. »