Le MGV est un moyen de transport collectif rentable pour toute la société. De sa conception à sa construction, la création de milliers d’emplois est assurée. Il est profitable pour les membres de la coop, les entreprises et la population.
Le MGV contribue à l'essor économique d'un pays. Comme le MGV est conçu pour desservir les régions moins densément peuplées autant que les grandes agglomérations, tout le monde profite de ce transport collectif. Ainsi les régions bénéficieront d'une augmentation de la valeur foncière des terrains avoisinant la gare.
Entreprises et professionnels trouveront leur compte dans la construction et la maintenance de l'infrastructure. Des milliers d'emplois seront créés par ce projet de grande envergure.
De plus le MGV est deux à trois fois moins dispendieux à construire qu'un TGV traditionnel. Il peut se greffer à des structures existantes, limitant la construction de ponts et viaducs, les expropriations et les acquisitions de terrains.
Trois principaux facteurs permettent à un moyen de transport collectif de dégager des profits :
- Les revenus engendrés par son utilisation
- Le coût de construction
- Les coûts opérationnels et d’entretien
Le contexte démographique du Québec (régions à faible densité de population) et la culture bien ancrée de l’utilisation de l’automobile comme principal moyen de transport limitent les choix de transport collectif. Le monorail s’inscrit bien dans ce contexte démographique puisque la solution proposée est flexible et s’adapte rapidement à la demande en transport. Ainsi, le nombre de navettes sur le réseau peut rapidement augmenter ou diminuer selon les besoins permettant de garder un taux d’occupation de navette élevé et diminuer le coût d’exploitation du système de transport.
Les travaux réalisés par l’IREQ et publiés en décembre 2010 établissent, avec une évaluation très prudente, que les coûts de construction pour une première ligne de monorail de 250 km entre Montréal et Québec seraient de 12 M$ par km.
Les coûts d’expropriation et d’aménagement au sol sont réduits en utilisant le corridor central d’une autoroute ou d’un boulevard urbain.
Une actualisation de ces coûts sera nécessaire, mais le MGV demeurera un des moyens de transport les moins dispendieux à construire.
Pour plus de détails sur cette estimation de coûts, vous pouvez consultez le chapitre 5 de l’étude de l’Institut de Recherche en Économie Contemporaine (IREC) « L’électrification du transport collectif : un pas vers l’indépendance énergétique du Québec ».